Depuis le début de la crise du Coronavirus, bon nombre d’entreprises sont confrontées au dilemme Cloud vs On-premise. Le premier se révèle plus compatible aux mesures de restrictions, notamment en termes de relations-client. En effet, le télétravail et le tout digital supposent des pics intempestifs de données clients.
Les résultats d’une enquête Markess vont d’ailleurs dans ce sens. Il en ressort surtout qu’environ 48 % du parc applicatif des entreprises françaises misent sur le Cloud computing. Une tendance qui s’est affirmée depuis le début de cette année 2021. Au final, l’option On-premise est désormais réservée aux entreprises justifiant d’une expertise interne et soucieuses de maîtriser les coûts.
On-premise vs Cloud : kezako ?
Pour votre projet CRM (Custumer Relationship Management, en français GRC pour Gestion de la relation client), vous serez confronté à l’énigme Cloud vs On-premise. Le CRM SaaS (sur le Cloud) s’avère facile de déploiement et d’utilisation. En effet, le mode SaaS vous épargne de fastidieuses tâches liées à l’hébergement. L’éditeur vous donne accès à vos données clients à tout moment et depuis n’importe quel terminal. Il se charge aussi du paramétrage et de l’intégration de la solution CRM à votre infrastructure technique.
De son côté, un logiciel CRM On-premise (sur site) vous oblige à l’installer vous-même. La gestion de vos données clients relève alors des responsabilités de votre DSI. Vous bénéficiez généralement de services d’accompagnement complets, de la part de l’éditeur, en termes de paramétrage et de formation des utilisateurs. Mieux, en termes de personnalisation, le match Cloud vs On-premise tourne en faveur de ce second.
Les avantages connus du Cloud
Au fil de l’évolution du paysage du CRM, la confrontation Cloud vs On-premise est un vrai sujet de débat. De plus en plus d’entreprises tablent sur le premier, au vu de la qualité de services. En effet, les fournisseurs de services Cloud sont en mesure d’offrir un niveau de service garanti (SLAs), agrémenté d’un taux de disponibilité proche des 99,99 %.
Le Cloud computing se prête plus facilement au déploiement rapide de nouveaux services. En effet, vous disposez d’une infrastructure ajustable, selon la montée de vos charges (pics de données clients). Profitez également d’une puissance de calcul significative, afin de maximiser votre productivité et d’affiner votre système de facturation.
Enfin, la facilité d’utilisation achèvera de régler le dilemme Cloud vs On-premise. Nul besoin de se chamailler avec des lignes de code pour créer votre environnement de travail, ou souscrire à des services. La console d’administration n’est plus l’apanage des développeurs.
Des coûts parfois difficiles à anticiper
Concernant les questions liées aux coûts, le match Cloud vs On-premise semble pencher en faveur de ce second. Le marché est sujet à une véritable cacophonie, d’autant que vous aurez à faire votre choix entre le Cloud privé, le Cloud public, ou encore le Cloud hybride. Pour ne rien arranger, les providers entretiennent l’opacité via des grilles tarifaires difficilement analysables. Les choses se corsent surtout, en cas de paiement à l’usage. En effet, le passage d’un mode CapEx (investissement) à un mode OpEx (exploitation) implique une hausse vertigineuse des coûts, au grand dam de votre département DAF.
En vue d’une meilleure maîtrise des coûts, le Microsoft Dynamics 365 CRM est de nature à régler l’énigme Cloud vs On-premise. Une nouvelle solution qui combine des fonctions ERP et CRM classiques. Vous aurez même droit à des fonctionnalités BI (Business Intelligence).
Le Cloud, un terrain d’expérimentation idéal
L’avènement du e-commerce est aussi en passe de régler le dilemme Cloud vs On-premise. Ce premier vous ouvre effectivement la porte des usages innovants, pour ne citer que l’IoT, la Blockchain, ou encore le Machine Learning.
Enfin, Cloud vs On-premise ne fait plus sens à l’heure du multicloud. Songez à travailler avec plus d’un provider, pour avoir la possibilité de basculer d’un Cloud à un autre, en fonction des tarifs et services proposés.